Can vei la lauzeta mover De joi sas alas contra’l rai Que s’oblid’ e’s laissa chazer Per la doussor c’al cor li vai Bernard de Ventadour Tenant à peine debout Dans le jour qui ne parvient pas À se lever Tenant à peine debout Mais suivant les appels De la petite déesse lauzeta L’alouette inscrite Dans la plus haute des poésies Occitane Celle qui s’élance illuminée de joie Contra’l rai Dans les rayons du soleil qui moussent Et font battre les ailes De l’oiseau de Ventadour Puis hésitante, étourdie, s’oubliant, en suspens – on ne saurait dire – Elle fait entendre alors ce chant unique Qui fond de désir et de douceur… Avant qu’un fusil ne vienne l’abattre ! * Quand je vois l’alouette mouvoir De joie ses ailes de soleil Puis s’oublie et se laisse choir Tant la douceur au cœur lui vient (une de mes traductions)
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L’alouette monte au ciel avec le jour.
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