TIROIR DES ÉCRITS

 Depuis le temps qu’on les écrit.

Jour après jour et chaque nuit.

Les lignes s’enchaînent

Les mots sautent comme cabris

Ou se perdent papier froissé.

.

Depuis le temps qu’on les récrit.

Car après coup ou un siècle après

On aime bien remettre le poème sur le métier

avec ses douas sur le clavier.

.

Puis on ferme le bloc, le cahier,

Et l’on jette sans plus y penser

 la dernière version imprimée,

dans le buffet, le tiroir, le baul,

des fragments inachevés.

BÂTONS ET LETTRES

Bâtons et lettres

Feuillets noircis

Au crayon papier

Ou à l’encre de Chine

Sur une vie mouvante

Et quelque peu

Anachronique

L’ai-je vécue

Pour la conter

Celle où on peut me confondre

Avec des personnages

Issus des romanciers ?

Je ne sais pas

Je sais

Telles toutes ces vies

Perdues en chemin

Et qui mêlent

Comme dit la formule*

Commencement

Et fin

*Ce commencement qui n’en finit pas

LE FEU FOLLET

Plupart du temps si je laisse aller la main à plume et tout son tralala je me répète c’est pas la peine faut donc changer casser le rythme et batailler les yeux fermés improviser dans sa caboche faire jouer ses trous d’air donner feu vert à l’acteur qui libéré de l’auteur va faire valser le théâtre des paroles

DEMANDE D’AIDE POUR POÈME ÉVANOUI

Bien aligné tout pimpant

Je vois un poème dans ma tête

Une forme flottante

Pleine d’attrait

Mais qui disparaît

Dès que je r’ouvre les yeux

Zut et flûte de champagne

Comment faire pour qu’il ne s’évanouisse pas?

Peut-être un lecteur de passage va-t-il t’aider me souffle ma Muse éternelle optimiste ?

Une lectrice t’indiquer la Voie ?

Voilà c’est dit et posté sur le blog numérique

Il ne reste plus qu’à attendre…une éternité.