Ce m’est douleur dolente et dure Rutebeuf Ce m’est doux leurre Amorce d’une fausse complainte D’un Enfer imaginé par Dante Nella citá dolente « Vous qui rime me demandez » Ce n’est pas l’heure de se lamenter À l’exemple de Job « raillé par sa femme » Dans un tableau de Georges de la Tour Ce m’est doux leurre De broder ces aimables détours Dans une France rance et moisie Par l’horrible Zémour * Complément Non l’histrion n’aura pas le dernier mot "L’historien n’en veut pas de ce dernier mot : Il est là pour restituer à ces vivants d’hier l’indétermination de leur être, la plasticité de leur temps, l’ouverture de leur avenir. Loin de sceller les sépulcres ou d’apposer les sceaux de la fatalité, L’HISTOIRE EST UNE ÉCOLE D’AVENIR." Johann Chapoutot Que sais-je ? Les 100 mots de l’Histoire
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UN VERS VOLAGE
Un vers volage me poursuit
Mais que dis-tu ? Mais que lis-tu ?
Alcools qui zonent dans ma nuit
Mélange détonant de Proust
et de Guillaume Apollinaire
Et puis je me transforme en ver
Confondant cheville et chenille
Un vers à soie un vers pour toi
Son avenir est incertain
À moins que tu le fasses tien
JE ME SOUVIENS DE L’AVENIR
Je me souviens de l’Avenir couché sur papier kraft
Je me souviens du Lot gagné à Saint-Cirq Lapopie
Je me souviens d'André Breton et de Bois et Charbon
Je me souviens du fil rouge toute une nuit de mai à l’hôtel André Latin
Je me souviens du Quai Voltaire et du dictionnaire philosophique d’Arouet
Je me souviens de ma disparition sans "e" sans "elle"
Je me souviens de notre vie amoureuse sous les pavés la plage
Je me souviens de l’Avenir