Comme un tableau noir de l’école communale
Le grand art enfantin à coup de craies plus blanches
Qu’un fond de Constellations de Joan Miró
Des étoiles de roses d’un sonnet de Ronsard
Étouffées par la mort qui nous a laissé choir
Un souffle un presque rien le cycle recommence
Comme ce tableau noir suscitant l’enjouement
Étude des trilles des vols d’engoulevent
Bestiaire des faucons hagards et crécerelles
Comme des lignes de naissances successives
Les sillons nouveaux les mottes luisantes les vers
Attirant les merles et les bergeronnettes
Les travaux et les jours la palette des nuits
Le temps est à la neige efface ce poème
Qui sautait à la corde d’un temps qui s’est perdu
05/01/2021
