« Nous,
les Suprêmes Poëtes, qui vénérons les Dieux et qui n’y croyons pas ».
Verlaine
Poète,
je ne le dis jamais. Ne me demandez pas pourquoi.
Un
poème, avec ou sans les dieux, « je l’écris, il s’écrit, il m’écrit »,
comme
disait joliment Claude Simon de ses livres.
Je l’écris,
à la main, à ma main, à mon rythme,
selon
les régimes déployés par mon activité.
Il s’écrit,
dans le calme ou la fureur, la clarté ou le mystère. etc.
Il m’écrit, me forme et me déforme,
ajoute quelques pièces au puzzle de mon identité.
Mais poète, je ne le dis jamais.
(texte en cours)