Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle manière qu’ils ne puissent exprimer que nos idées.
Gœbells (propagandiste en chef de Mr H.)
À Moscou, il est interdit, sous peine de prison, de prononcer en public le mot « guerre ».
Les Russes ne font pas la guerre aux Ukrainiens, mais juste une « opération spéciale », pour les libérer de leurs dirigeants « nazis ».
Poutine qui rime avec Staline, a fait dissoudre en décembre 2021, Memorial , l’ONG russe fondée à la chute de l’URSS, par Andreï Sakharov, prix Nobel de la Paix, au motif que « spéculant sur le thème de « répression », Memorial a créé une image mensongère de l’Union Soviétique, comme état terroriste, afin de blanchir et de réhabiliter les crimes nazis ». (Voilà la relation avec la propagande actuelle sur l’état ukrainien).
En réalité, Memorial, documentait depuis 3 décennies, l’histoire tragique des 3 millions de victimes du Goulag, ses charniers, ses fosses communes, les falsifications des maîtres du Kremlin.
« Quand j’entends le mot Histoire je sors mon revolver et tire sur ses prétendus chercheurs qui salissent le glorieux récit de la Russie éternelle ou de la France de Napoléon et de Pétain. » (signé Vladimir Zemourski)
Adieu la vie Adieu l’amour
Adieu toutes les femmes
C’est bien fini et pour toujours
De cette guerre infâme
La chanson (anonyme) de Craonne
Il y a longtemps que GUERRE n’appartenait plus à ma thématique
(et pour tout dire elle en était entièrement absente)
Mais la voilà, l’infâme, avec son cortège de massacres organisés
De chanson poignardée où les couteaux scintillent 1
À l’art de mourir des partisans
Condamnés à mort par la puissance de feu de l’ennemi
Guerre à la guerre affichait-on naïfs
Quand de l’autre côté du miroir
L’ogre sanguinaire nous épiait
Et la voilà sur nos écrans
Et dans la chair et le sang
Des valeureux ukrainiens
La paix n’écoute pas mes discours impuissants
1 Pierre Emmanuel
A tous ceux, (à toutes celles), qui, de tout temps, sous un régime totalitaire,
Ont cherché refuge dans les livres, l’art, la beauté,
Au péril de leur vie.
Ossip Mandelstam (1891-1938)
Mort en déportation pour avoir écrit
Épigramme contre Staline
Il pleut doucement dans ma tête
Romances sans paroles comme écrivait Verlaine
Des mots pleins de stupeur
Pour apaiser ce cœur qui s’écœure
Devant l’invasion de l’Ukraine
Il pleut doucement sur ma page
Comme il pleure sur cette ville
Qui aspirait à vivre comme nous
À Paris Berlin ou à Vienne
Et qu’un autocrate sanguinaireÀ la mode de Staline et d’Hitler
Veut rayer de l’Histoire
Il pleut doucement sur ma nuit
Sur la fureur et le bruit
De cette tragédie
Jean Jacques Dorio 26/02/2022
A tous ceux, (à toutes celles), qui, de tout temps, sous un régime totalitaire,
Ont cherché refuge dans les livres, l’art, la beauté,
Au péril de leur vie.
Ossip Mandelstam (1891-1938)
Mort en déportation pour avoir écrit
Épigramme contre Staline
Il pleut doucement dans ma tête
Romances sans paroles comme écrivait Verlaine
Des mots pleins de stupeur
Pour apaiser ce cœur qui s’écœure
Devant l’invasion de l’UkraineIl pleut doucement sur ma page
Comme il pleure sur cette ville
Qui aspirait à vivre comme nous
À Paris Berlin ou à Vienne
Et qu’un autocrate sanguinaire
À la mode de Staline et d’Hitler
Veut rayer de l’HistoireIl pleut doucement sur ma nuit
Sur la fureur et le bruit
De cette tragédie
26/02/2022