Printemps des yeux, rhizome, iris, Enivrez-vous.
C’est la saison des semaisons, Caressez-vous.
Agrandissant l’espace sur la Crau rehaussée
Les brebis me saluent : tu as soixante-seize ans !
Le temps s’endort, une fois l’an, on le réveille.
Foisonnement : en soi-même, combien de branches?
Cahiers, carnets, récits de vie pliés en quatre.
Les mots de tous les jours s’en vont comme fétus
Les fleurs de rhétorique brûlées brassées brouies
Pour laisser s’envoler le bel oiseau Phénix
des alphabets
et du hasard quasi céleste.


