PASSAGE D’UN RÊVE

Le rêve de passage
S’est posé sur mon oreiller


C’était un lièvre roux
Qui fuyait sur une route des Pyrénées


C’était un cheval sans ses rênes
Dans une ville d’Italie


C’était un oiseau de passe blanc
Dont j’admirais le vol hautain hésitant
Mais qui soudain fondait sur moi
S’agrippant à mes cheveux en nage
Sur l’oreiller des Songes


Bêtes et lieux reparus
Dans la contrée étrange
Où volette Phénix

lièvre d’Ancizan Hautes-Pyrénées
cheval de Turin
oiseau de La Bastide de Besplas Ariège

poème mis en ligne le 07 mars 2006

QUESTIONS À MES LECTEURS FUTILES

J’écris en levant les lièvres d’un gîte où La Fontaine songe :
cet animal est triste et la crainte le ronge

J’écris en écoutant le dernier quatuor de Beethoven
devenu à cette époque sourd, sourd sublime

J’écris en traçant dans l’air la langue des signes
Sur les nuages qui passent là-bas là-bas

J’écris en posant des questions à mes lecteurs futiles
Fussent-ils pervers polymorphes ou slameurs insignes

J’écris sur les pavés que se passèrent de main en main
les petits gars et les jeunes filles de Mai 68

J’écris sur l’océan qui bouge depuis le premier bain
de vagues et de houles avant mes premiers vagissements

J’écris sur l’estuaire, exutoire d’un fleuve
Qui baigne mon poème mystérieusement

traces signes gestes avec Pauline ma fille et Alice sa fillette qui fera 2 ans demain le 2 février 2024

Londres 18 et 19 janvier

J’ÉCRIS EN TRAÇANT DANS L’AIR LA LANGUE DES SIGNES

J’écris en levant les lièvres d’un gîte
Où La Fontaine songe : cet animal est triste
                                        et la crainte le ronge
 
J’écris en écoutant les quatuors de Beethoven
devenu à cette époque sourd, sourd sublime
 
J’écris en traçant dans l’air la langue des signes
J’ai l’air d’un idiot (d’un idiot inutile ?)
 
J’écris en posant des questions à mon lecteur futile
Fût-il pervers polymorphe ou slameur insigne
 
J’écris sur les nuages qui passent ici
Et sur les pavés que se passèrent de main en main
les petits gars et les jeunes filles de Mai 68
 
J’écris sur l’océan qui bouge depuis le premier bain
de vagues et de houles avant mes premiers vagissements
 
J’écris sur l’estuaire, exutoire d’un fleuve
Qui baigne mon poème mystérieusement
lecture par la voix féminine de l’ordi

J’ÉCRIS opus 1





J’écris en levant les lièvres d’un gîte

Où La Fontaine songe : cet animal est triste

                                        et la crainte le ronge
 

J’écris en écoutant les quatuors de Beethoven

devenu à cette époque sourd, sourd sublime
 

J’écris en traçant dans l’air la langue des signes

J’ai l’air d’un idiot (d’un idiot utile ?)
 

J’écris en posant des questions à mon lecteur futile

Fût-il pervers polymorphe ou slameur insigne
 

J’écris sur les nuages qui passent ici

Et sur les pavés que se passèrent de main en main

les petits gars et les jeunes filles de Mai 68

 
J’écris sur l’océan qui bouge depuis le premier bain

de vagues et de houles avant mes premiers vagissements
 

J’écris sur l’estuaire, exutoire d’un fleuve

Qui baigne mon poème mystérieusement

 

UNE GAGEURE DE TORTUE

 
 
   
 Le blog me tient
 Je tiens le blog
 Une gageure de tortue
 Qui trace jour après jour
 Son chemin inconnu
  
 Le lièvre me dit-on
 est toujours dans son startinblog
 à mâchonner sa feuille de route
  
 Je faramine
 Il procrastine
  
  
  
   




Le blog me tient

Je tiens le blog

Une gageure de tortue

Qui trace jour après jour

Son chemin inconnu





Le lièvre me dit-on

est toujours dans ses startin-blogs

à mâchonner sa feuille de route





Je faramine

Il procrastine

manuscrit avec hypnographies
arrière-plan dessin labyrinthe blanc sur noir
Dorio