Si par une nuit d’hiver, nous promenant dans nos paradis sans paradis,
nous donnons le change sur le luth désaccordé de notre étoile morte.
En naviguant jusqu’à la fin, sur le fleuve de l’oubli et des réminiscences.
Aux voyelles passées à l’as
Des enfants perdus des banlieues
Enfermés dans leur drôl’ de sas
Je laisse cette craie des murs
De la Sorbonne et de Jussieu
En cet hiver deux mille vingt
Je JJ Dorio ci-gît
Aile arrachée pigeon berzingue
Picorant mes pages d’argile
Sur les maux de la société
Je par ci Je par là Je co
Gite Je suis René Descartes
Je m’enflamme Je mets le feu
Aux fausses lettres et au paraître
En proclamant Je est un autre
Je m’appelle Einstein on the beach
Je suis la chaise de Justice
Le coquillage millénaire
Dans l’oreille des poésies
Breton Soupault Bois et Charbon
Je suis le poème rêvé
Et la main en chair et en os
Qui l’engendra sur le papier
Et sur la peau du monde mort
Qui renaît sur un coup de dés
Je suis Nostalgie du présent
Scansion rythme événements
Mis à l’écart Mis en abyme
Je parcours mes identités

à Encres Vives
pour 6,10 euros
(franco de port)
