
Lettre en forme
trisyllabaire
C’est la fin
du mois d’août
pas de doute
On m’écrit :
Cher ami
que deviens-
tu tu tu ?
Écris-tu
en vers doux
ta marotte ?
De bon cœur
tes « épîtres
en absence »
du visage
de l’aimée ?
On m’écrit
Je réponds
Sur le pas
d’un silence
libérant
les bons flux :
J’avais peine
J’ai soulas
Ouverture
familière
de liesse
soudaine
-éphémère
mais certaine-
Dernier dé
Que je lance
Pour jourd’hui
Temps passé
Sur papier
Nous éclaire
Et nous lie
J.J.D.

Le plus grand bien qu'ayant amis présents, c'est s'entrevoir : puis quand ils sont exempts... C'est la plume en l'absence Charles Fontaine (1555)