Poésie pure. Un pari. Dans l'oubli des conventions et des assurances tout-risquescontractées au fil de recueils et de "poèmes de toiles"que nul ne lit - à part celleset ceuxqui dans leurs têtes les récrivent.Poésies jetées à la mer, dans des bouteilles biodégradables, sur du papier accordéon,en longs rubans verdoyants,roulant "des pensers qu'on ignore".Poèmes du bout des lèvres, levant les lièvres, courant sur les plages désertes, jusqu'à épuisement.Poésies d'un vie quelconque et singulière, de babils du berceau, en babels du tombeau,déclinés dans un lit où la nuit tire au clairle silence assourdi d'une foule sans voix,qui a brûlé tous ses livresde poésie.
poésie en absence (détail)
un ajout pour Estourelleet Maria-DQui poursuivent mes pagesDe "rêves indistincts"
face à la mer la mer de Poésietoujours menacée et toujours recommencéeQuand le précieux poète-chercheur Octavio Pazsuggérait aux journauxde publier un poème par jourlaissant l'initiative aux lecteurs de s'en nourrirou de le rejeterle journal "Le Monde" avait encore un critiquequi s'intéressait à la parution de certains livres de poésiec'est fini ni ni le pire est qu'éditeurs poètes et revues spécialiséessemblent en avoir pris le parti que les poèmes fleurs nouvellesmême vouées à rapidement s'effacerne soient plus lus dans l'espace publicBon vent cependantà Jean-Marie Corbusierpoète attentif au(x) livre(s)
des oublis et des veilles (un de ses titres)qui sera le rédacteur en chefdu prochain Journal des Poètes