Chaque nuit dans mon lit entouré de murs blancs, de livres et de papier à lettres, je refais, par intermittence, le monde…porté par l’incandescence, l’effervescence du dedans (le for intérieur) et l’ivresse d’une écriture clandestine…celle d’un nomade sédentaire qui dans le désert plante une nouvelle tente…montée, démontée, remontée…blanche est la nuit, blanche est la page qu’il convient chaque nuit de réinventer…

Blanche bel et bien blanche On croit que c’est une nouvelle page Mais c’est toujours la même Que l’on farcit De ces lignes caractéristiques Qui flottent Chimères ou souffle rauque Comme le suggère le poète d’El Desdichado Blanche magie sur ce dimanche Que l’on commence -juste après minuit- par cette page Offerte à ceux et celles Qui font de leurs rêves Une seconde vie Dimanche 26/09/2021