Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Guillaume Apollinaire
Je pense donc je suis n’est pas ma tasse de thé
Je pense au petit café où nous avions rendez-vous
Je pense au jukebox et au citron pressé
Je pense à nos têtes qui tournaient
Aux sons de mon manège à moi
Je pense aux flonflons de la fête
Et aux toiles de Manet
Je pense aux froufrous de ta robe soie
Ce 22 septembre où pour toi je chantonne
Cette chanson d’amour et de fidélité
sur mon cahier d’écolier un dessin du 27 mars 1972
L'été montre son nouveau cœurDans l'azur de la mer qui chanteJeux de blancs mouettes et gabiansAmour niché au creux des criquesSur le sable d'un sabliercomme arrêté ou sur les gravesSelon le vent on boit l'écumeBaisers salés des symphoniesLa mer de Claude Debussy
(impromptu
hypnographies
et manuscrit
Fos sur mer 30/06/2020)
extrait
mon premier concertà la Philharmonie de Berlin1963
(Un dictionnaire à part moi)
Rumeurs des vaguelettes mourant sur le sableL'été mêlé aux odeurs de crèmes solairesaux cris des enfantsaux voix des porteurs et porteusesde smartphonesL'hiver sur la même plageil n'y a personneque le jeu infini des lumièressur la merEt ton silenceQue je peins assis seul surma page blancheJe te raconteet te laisse résonnerdans les poèmes apprisen marge des bruits du mondeMarginal et pauvre en retrait des choses mais ayant ce pouvoir acquisde tout direet sur tous les tons
d’une voix voilée
mais ce n'est pas intentionnelce serait bien et pour tout dire inespéréqu'une autre voixse fasse entendreen marge des bruits du monde